Áudio tour Le Strasbourg des corporations - Départ place du Corbeau
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Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin.Après s’être débarrassé de la tutelle de leur évêque sur la ville, une nouvelle administration voit le jour et à partir de 1271, quatre "Burgmeisters" sont élus pour diriger la cité, chacun officiant un trimestre. Cependant, cette gestion de la ville demeurait entre les mains du patriciat, c'est-à-dire les citadins les plus riches et les plus influents, dont une bonne partie de nobles. Les bourgeois et artisans, puissante force économique de la ville, jusque là écartés des affaires de la cité, cherchèrent donc à se libérer de cette tutelle insupportable de la noblesse strasbourgeoise que la victoire sur l'évêque avait grisée. Suite à divers incidents qui dégénérèrent en véritable bataille rangée opposant deux jours durant les deux principales factions nobles de la ville, les Zorn et les Müllenheim, les maîtres des corporations et les bourgeois influents intervinrent alors en force et obtinrent le transfert provisoire du pouvoir exécutif à un conseil des maîtres des corporations ainsi que la remise des clefs, du sceau officiel et de la bannière de la ville. Les partis nobles furent désarmés. Ce nouveau conseil urbain, présidé à tour de rôle par 4 maîtres des corporations qui se relaieront tous les trois mois, fut chargé d'élaborer une nouvelle Constitution. Une nouvelle charte est mise en place en 1334, proposant un régime plus équilibré. Un conseil (25 nobles et 25 bourgeois) est élu avec à sa tête un "Ammeister", premier magistrat de la ville, issu de la bourgeoisie et dont la régence durait un an. Simultanément, une cérémonie annuelle de prestation de serment à cette nouvelle constitution est instaurée, le "Schwoerbrief". Le texte de ce serment, expression de l'unité et de la solidarité de la bourgeoisie, subsistera jusqu'à la Révolution.
Ce petit circuit a donc pour vocation d'essayer de "retrouver" l'histoire corporative dans le Strasbourg d'aujourd'hui. De nombreux endroits significatifs ont disparu depuis fort longtemps, notamment certains sièges de corporation, les poêles, mais le passé corporatif de Strasbourg n'est pas complètement éteint et les venelles de la Grande-île recèlent encore quelques souvenirs. Ainsi, en se projetant dans la cité, il est possible d'aller à la rencontre des lieux jadis caractéristiques des différentes tribus corporatives et de retrouver, sur certaines demeures, les signes extérieurs de leur présence.De la place du Corbeau, empruntez le quai Saint-Nicolas sur votre gauche et arrêtez-vous devant le n°16.
- 1 Maison de tailleur- 16, quai Saint-Nicolas
- 2 Emblème de charpentier - 4, rue Finkwiller
- 3 Emblème de Pêcheur - 7, place Henri Dunant
- 4 Emblème de Brasseur - 25, rue du Bain-aux-plantes
- 5 Emblème de Tonnelier - 3, rue des Dentelles
- 6 Emblème de Tanneur - 10, rue des Dentelles
- 7 Emblème de Boulanger - 98, Grand-rue
- 8 Ancien poêle des Vignerons - 21, rue Sainte-Barbe
- 9 Poêle des Pelletiers - 10, rue des Grandes-arcades
- 10 Emblème de Marchand - 5, rue des Chandelles
- 11 Poêle des Mesureurs de grains - 18, rue du Vieux-marché-aux-grains
- 12 Poêle des Marchands - 29, rue des Serruriers
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Ce petit circuit a donc pour vocation d'essayer de "retrouver" l'histoire corporative dans le Strasbourg d'aujourd'hui. De nombreux endroits significatifs ont disparu depuis fort longtemps, notamment certains sièges de corporation, les poêles, mais le passé corporatif de Strasbourg n'est pas complètement éteint et les venelles de la Grande-île recèlent encore quelques souvenirs. Ainsi, en se projetant dans la cité, il est possible d'aller à la rencontre des lieux jadis caractéristiques des différentes tribus corporatives et de retrouver, sur certaines demeures, les signes extérieurs de leur présence.De la place du Corbeau, empruntez le quai Saint-Nicolas sur votre gauche et arrêtez-vous devant le n°16.
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