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    Bienvenue à Croix-lez-Rouveroy ! Petit village de l'entité d'Estinnes, non loin de la frontière française.

    L'appellation "Li Croiz" apparaît déjà dans le polyptyque des biens de l'abbaye de Lobbes sous Lothaire II, vers 868.

    Au XVIIe siècle, un chanoine anonyme de Bonne-Espérance, qui écrit entre 1668 et 1671, attribue la fondation de son abbaye à Guillaume de la Croix[réf. nécessaire].

    Au XVIIIe siècle, on découvre "de la Croix" dans un registre baptismal. On trouve encore "La Croix" à la même époque : une liasse de devoirs du fief de la baronnie de Saint Feuillien et Croix, de 1700 à 1702, reposant au dépôt des Archives de l'État à Mons, porte comme titre: "Exécution du fief du Lombard à la Croix".

    Enfin, un graduel, imprimé en 1712 et conservé au presbytère de Croix est écrit à l'encre sur le titre: "A l'usage de l'église de la Croix".

    Le 11 juillet 1719, on se met à faire usage de la forme francisée "de la Croix" pour reprendre "del Croix" le 12 août 1719. Enfin, le 11 janvier 1723, est adoptée la forme "de le Croix".

    Croix lez Rouveroy (Rouveroy, anciennement Rouvroir - Roborarium) apparaît en 1660 mais uniquement sur le titre du vieux registre baptismal cité plus haut. "Lez" ou "delez", en vieux français, équivaut alors à "proche de" et indique la situation géographique du village, telle qu'elle fut mentionnée sur une nomination des membres du conseil de fabrique de Croix par monseigneur Hirn, le 31 décembre 1810. Comme Rouveroy est situé sur la route de Mons-Beaumont, on sest servi du nom "Rouveroy" pour mieux repérer Croix qui est en retrait de cette route. (voir aussi Péronnes-lez-Binche).

    Croix-lez-Rouveroy avec traits d'union fut employé pour la première fois le 7 avril 1833; il n'est cependant usité que très rarement sauf dans les pièces officielles. D'ordinaire, on préfère user du simple "Croix", sans article ni adjonction, vocable que l'on trouve pour la première fois sous la plume du curé Isbèque, le 16 juillet 1849.

    "À la Croix" est la traduction littérale du latin "ad crucem". L'usage de la préposition "à" se rencontre déjà au Ve siècle, à l'époque ou le pape saint Léon établit les "stations liturgiques" comme en témoigne encore notre missel. Par exemple "statio ad mariam majorem". "Ad" était donc la préposition employée à l'époque chrétienne où les habitations étaient jointes au sanctuaire et non le sanctuaire aux habitations.

    En tirant leurs pièces "Ad crucem", les curés de Croix témoignaient du passé chrétien de leur paroisse, serrée contre la Croix et faisaient mémoire de son premier sanctuaire, un oratoire dédié à la croix et bâti au VIe siècle, affirme Chotin sinon plus tôt. Cet édifice fut remplacé, grâce aux soins des curés de Croix, qui étaient chanoines de Bonne-Espérance dévoués à Notre-Dame, par une église dédiée à la sainte Vierge et qui s'appela "Beata Virgo" ou "Sancta Maria ad crucem", Notre-Dame à la Croix.

    En 1177, avec sept autres, "l'autel", c'est-à-dire la paroisse de Croix fut donnée à l'abbaye de Bonne-Espérance par Hugues de Harveng et son frère Robert, avec l'approbation d'Alard, évêque de Cambrai.

    Mais cinquante ans plus tard, en 1222, Godefroy, nouvel évêque de Cambrai, contesta à Bonne-Espérance les huit cures de donation d'Harveng. Pour mettre fin à ce différend, Guillaume, archevêque de Reims, par une sentence du 30 décembre 1224, décida que l'évêque de Cambrai ne garderait que quatre "autels", parmi lesquels figurerait Croix.

    Au civil, "La Croix" appartenait au comté du Hainaut et à la prévôté de Binche; au spirituel, elle releva du diocèse de Cambrai jusqu'en 1801, année de la nouvelle délimitation du diocèse de Tournai. Les décimateurs étaient l'archevêque de Cambrai, les abbayes de Bonne-Espérance, d'Haumont et de Lobbes ainsi que le chapitre de Sainte-Aldegonde à Maubeuge.

     
  3. 1 Eglise Notre-Dame à la Croix de Croix-lez-Rouveroy
  4. 2 Grotte Notre-Dame de Lourdes et Calvaire
  5. 3 Tombe de l'abbé Félix-Florent COLLIN, mort en 1918
  6. 4 Presbytère de Croix-lez-Rouveroy
  7. 5 Chapelle Saint-Roch de Croix-lez-Rouveroy
  8. 6 Ferme de la Court (ancienne ferme de l'abbaye du Roeulx)
  9. 7 Ferme Druez
  10. 8 Ferme du Clerc (ancienne ferme DETHY)
  11. 9 Château de Croix-lez-Rouveroy
  12. 10 Chapelle Notre-Dame de l'Assomption de Croix-lez-Rouveroy
  13. 11 Ferme d'Aubreux (famille BOUVIER)
  14. 12 Chapelle Notre-Dame d'Aubreux
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    Bienvenue à Croix-lez-Rouveroy ! Petit village de l'entité d'Estinnes, non loin de la frontière française.

    L'appellation "Li Croiz" apparaît déjà dans le polyptyque des biens de l'abbaye de Lobbes sous Lothaire II, vers 868.

    Au XVIIe siècle, un chanoine anonyme de Bonne-Espérance, qui écrit entre 1668 et 1671, attribue la fondation de son abbaye à Guillaume de la Croix[réf. nécessaire].

    Au XVIIIe siècle, on découvre "de la Croix" dans un registre baptismal. On trouve encore "La Croix" à la même époque : une liasse de devoirs du fief de la baronnie de Saint Feuillien et Croix, de 1700 à 1702, reposant au dépôt des Archives de l'État à Mons, porte comme titre: "Exécution du fief du Lombard à la Croix".

    Enfin, un graduel, imprimé en 1712 et conservé au presbytère de Croix est écrit à l'encre sur le titre: "A l'usage de l'église de la Croix".

    Le 11 juillet 1719, on se met à faire usage de la forme francisée "de la Croix" pour reprendre "del Croix" le 12 août 1719. Enfin, le 11 janvier 1723, est adoptée la forme "de le Croix".

    Croix lez Rouveroy (Rouveroy, anciennement Rouvroir - Roborarium) apparaît en 1660 mais uniquement sur le titre du vieux registre baptismal cité plus haut. "Lez" ou "delez", en vieux français, équivaut alors à "proche de" et indique la situation géographique du village, telle qu'elle fut mentionnée sur une nomination des membres du conseil de fabrique de Croix par monseigneur Hirn, le 31 décembre 1810. Comme Rouveroy est situé sur la route de Mons-Beaumont, on sest servi du nom "Rouveroy" pour mieux repérer Croix qui est en retrait de cette route. (voir aussi Péronnes-lez-Binche).

    Croix-lez-Rouveroy avec traits d'union fut employé pour la première fois le 7 avril 1833; il n'est cependant usité que très rarement sauf dans les pièces officielles. D'ordinaire, on préfère user du simple "Croix", sans article ni adjonction, vocable que l'on trouve pour la première fois sous la plume du curé Isbèque, le 16 juillet 1849.

    "À la Croix" est la traduction littérale du latin "ad crucem". L'usage de la préposition "à" se rencontre déjà au Ve siècle, à l'époque ou le pape saint Léon établit les "stations liturgiques" comme en témoigne encore notre missel. Par exemple "statio ad mariam majorem". "Ad" était donc la préposition employée à l'époque chrétienne où les habitations étaient jointes au sanctuaire et non le sanctuaire aux habitations.

    En tirant leurs pièces "Ad crucem", les curés de Croix témoignaient du passé chrétien de leur paroisse, serrée contre la Croix et faisaient mémoire de son premier sanctuaire, un oratoire dédié à la croix et bâti au VIe siècle, affirme Chotin sinon plus tôt. Cet édifice fut remplacé, grâce aux soins des curés de Croix, qui étaient chanoines de Bonne-Espérance dévoués à Notre-Dame, par une église dédiée à la sainte Vierge et qui s'appela "Beata Virgo" ou "Sancta Maria ad crucem", Notre-Dame à la Croix.

    En 1177, avec sept autres, "l'autel", c'est-à-dire la paroisse de Croix fut donnée à l'abbaye de Bonne-Espérance par Hugues de Harveng et son frère Robert, avec l'approbation d'Alard, évêque de Cambrai.

    Mais cinquante ans plus tard, en 1222, Godefroy, nouvel évêque de Cambrai, contesta à Bonne-Espérance les huit cures de donation d'Harveng. Pour mettre fin à ce différend, Guillaume, archevêque de Reims, par une sentence du 30 décembre 1224, décida que l'évêque de Cambrai ne garderait que quatre "autels", parmi lesquels figurerait Croix.

    Au civil, "La Croix" appartenait au comté du Hainaut et à la prévôté de Binche; au spirituel, elle releva du diocèse de Cambrai jusqu'en 1801, année de la nouvelle délimitation du diocèse de Tournai. Les décimateurs étaient l'archevêque de Cambrai, les abbayes de Bonne-Espérance, d'Haumont et de Lobbes ainsi que le chapitre de Sainte-Aldegonde à Maubeuge.

     

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