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Le Moulin Marcoux
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Moulin Marcoux
C’est en 1870 que M. Hyppolite Dubord, alors constructeur de navire à Neuville, décide de faire construire un moulin à farine tout près du pont rouge. Le moulin est construit avec des pierres prises aux abords de la rivière selon les spécificités suivantes : les dimensions stipulées au contrat étaient de 50 pieds de front par 33 pieds de profondeur. L’épaisseur des murs était de trois pieds à la fondation et de deux pieds et demi aux étages. M. Dubord n’eut même pas le temps de voir son moulin achevé car ce dernier tomba d’une fenêtre d’hôtel à Québec le 9 octobre 1872 dans des circonstances nébuleuses. Le coroner déterminera qu’il s’agissait un accident.
Le moulin fut acheté par John Webb, puis Jean Paquet pour finalement devenir la propriété d’un maçon de Québec du nom de Joseph-David Marcoux en 1885. M. Marcoux fut le dernier à opérer le bâtiment en tant que moulin à farine. Il mourut en 1899 et la production cessa en 1900. Le moulin conservera le nom de Marcoux auprès de la population.
Le moulin sera transformé pour servir à des fins récréatives, d’entrepôt ou d’atelier de menuiserie selon les propriétaires. Acheté en 1912 par la F.W. Bird and Sons et par la Donnacona Paper Cie en 1926, le moulin fut laissé à l’abandon à partir des années 50.
Le 13 juillet 1973, un comité formé de 5 citoyens décide de se lancer à la rescousse du moulin qui est alors menacé de destruction pour en faire un stationnement. Ils forment officiellement la Corporation du Vieux Moulin Marcoux le 30 janvier 1974. La même année, la Domtar, alors propriétaire des lieux, fait don du moulin à la Corporation et le contrat stipule :
« Le donataire doit utiliser l’immeuble ci-haut décrit pour les fins d’un centre touristique et d’un centre d’arts à l’usage de la population de la région de Pont-Rouge. »
De grands travaux sont alors entrepris et se termineront en 1980. La salle de spectacle Lynda-Lemay a été aménagée et compte aujourd’hui 150 places. Au dernier étage du moulin se trouve une salle d’exposition qui porte aujourd’hui le nom de Raymond-Turgeon en l’honneur du principal instigateur de la restauration du moulin.
En 2010, le Moulin Marcoux est officiellement reconnu Maison de la culture de Pont-Rouge. Une programmation relevée permet, année après année, de faire découvrir de nombreux artistes aux citoyens de Pont-Rouge et des environs. L’été 2013 soulignait le 40e anniversaire de la sauvegarde du moulin. L’exposition « Hommage aux bâtisseurs » a permis à la population d’en connaître un peu plus sur l’un des joyaux pont-rougeois.
Saviez-vous que ?
Il aura fallut plus de 50 000 heures de bénévolat pour effectuer la restauration du moulin Marcoux.
C’est en 1870 que M. Hyppolite Dubord, alors constructeur de navire à Neuville, décide de faire construire un moulin à farine tout près du pont rouge. Le moulin est construit avec des pierres prises aux abords de la rivière selon les spécificités suivantes : les dimensions stipulées au contrat étaient de 50 pieds de front par 33 pieds de profondeur. L’épaisseur des murs était de trois pieds à la fondation et de deux pieds et demi aux étages. M. Dubord n’eut même pas le temps de voir son moulin achevé car ce dernier tomba d’une fenêtre d’hôtel à Québec le 9 octobre 1872 dans des circonstances nébuleuses. Le coroner déterminera qu’il s’agissait un accident.
Le moulin fut acheté par John Webb, puis Jean Paquet pour finalement devenir la propriété d’un maçon de Québec du nom de Joseph-David Marcoux en 1885. M. Marcoux fut le dernier à opérer le bâtiment en tant que moulin à farine. Il mourut en 1899 et la production cessa en 1900. Le moulin conservera le nom de Marcoux auprès de la population.
Le moulin sera transformé pour servir à des fins récréatives, d’entrepôt ou d’atelier de menuiserie selon les propriétaires. Acheté en 1912 par la F.W. Bird and Sons et par la Donnacona Paper Cie en 1926, le moulin fut laissé à l’abandon à partir des années 50.
Le 13 juillet 1973, un comité formé de 5 citoyens décide de se lancer à la rescousse du moulin qui est alors menacé de destruction pour en faire un stationnement. Ils forment officiellement la Corporation du Vieux Moulin Marcoux le 30 janvier 1974. La même année, la Domtar, alors propriétaire des lieux, fait don du moulin à la Corporation et le contrat stipule :
« Le donataire doit utiliser l’immeuble ci-haut décrit pour les fins d’un centre touristique et d’un centre d’arts à l’usage de la population de la région de Pont-Rouge. »
De grands travaux sont alors entrepris et se termineront en 1980. La salle de spectacle Lynda-Lemay a été aménagée et compte aujourd’hui 150 places. Au dernier étage du moulin se trouve une salle d’exposition qui porte aujourd’hui le nom de Raymond-Turgeon en l’honneur du principal instigateur de la restauration du moulin.
En 2010, le Moulin Marcoux est officiellement reconnu Maison de la culture de Pont-Rouge. Une programmation relevée permet, année après année, de faire découvrir de nombreux artistes aux citoyens de Pont-Rouge et des environs. L’été 2013 soulignait le 40e anniversaire de la sauvegarde du moulin. L’exposition « Hommage aux bâtisseurs » a permis à la population d’en connaître un peu plus sur l’un des joyaux pont-rougeois.
Saviez-vous que ?
Il aura fallut plus de 50 000 heures de bénévolat pour effectuer la restauration du moulin Marcoux.
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