Château de Chenonceau
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« Construit sur l'eau », ce château exceptionnel fait l'objet de nombreuses convoitises tout au long de son histoire. Son ancêtre médiéval, un moulin à l’origine, s'éleve au bord du Cher, affluent de la Loire. Suite à de longues années de procédure judiciaire il est acquis par Thomas Bohier, et sa femme, Catherine Briçonnet. Le nouveau propriétaire, issu d'une famille de marchands d'Issoire connaît une brillante ascension jusqu'aux titres de baron, général des finances de Normandie et ambassadeur de France à Rome.
On débute des travaux, supervisés par Catherine Briçonnet, appartenant également à une grande famille. Le bâtiment existant est démoli à l'exception de la « tour de Marques ». Le nouvel édifice est construit entre 1515 et 1522 sur les piles du moulin, dans le lit du Cher. Il présente un plan carré et régulier, flanqué d’échauguettes, avec les annexes polygonales de la chapelle et de la bibliothèque. Sa haute toiture est percée de tourelles coniques, de rangs de lucarnes et de cheminées. La symétrie des façades, les moulures horizontales et les encadrements de pilastres témoignent de modèles italiens. La recherche de l'ordre s'incarne à l'intérieur à travers le couloir central. L'escalier rampe sur rampe en œuvre est couvert d'une voûte à caissons, mais l’utilisation d'une vis au lieu des paliers le lie à la tradition médiévale. Même la tour de Marques reçoit des encadrements d’inspiration italienne.
En 1527, dans le cadre d'une enquête menée sur les finances de Jacques de Beaune-Semblançay, son parent, Bohier - mort en 1524 en Italie - est néanmoins accusé de malversations. Ses héritiers sont obligés de vendre le domaine à la couronne pour rembourser les dettes paternelles. Les travaux de construction de l'aile sur le Cher sont continués sous la direction de Diane de Poitiers, puis de Catherine de Médicis. Le plan de Philibert De l’Orme est réalisé entre 1556 et 1576. Les deux femmes continuent l'extension des jardins en terrasses. Le château vit alors une grande période de faste.
On débute des travaux, supervisés par Catherine Briçonnet, appartenant également à une grande famille. Le bâtiment existant est démoli à l'exception de la « tour de Marques ». Le nouvel édifice est construit entre 1515 et 1522 sur les piles du moulin, dans le lit du Cher. Il présente un plan carré et régulier, flanqué d’échauguettes, avec les annexes polygonales de la chapelle et de la bibliothèque. Sa haute toiture est percée de tourelles coniques, de rangs de lucarnes et de cheminées. La symétrie des façades, les moulures horizontales et les encadrements de pilastres témoignent de modèles italiens. La recherche de l'ordre s'incarne à l'intérieur à travers le couloir central. L'escalier rampe sur rampe en œuvre est couvert d'une voûte à caissons, mais l’utilisation d'une vis au lieu des paliers le lie à la tradition médiévale. Même la tour de Marques reçoit des encadrements d’inspiration italienne.
En 1527, dans le cadre d'une enquête menée sur les finances de Jacques de Beaune-Semblançay, son parent, Bohier - mort en 1524 en Italie - est néanmoins accusé de malversations. Ses héritiers sont obligés de vendre le domaine à la couronne pour rembourser les dettes paternelles. Les travaux de construction de l'aile sur le Cher sont continués sous la direction de Diane de Poitiers, puis de Catherine de Médicis. Le plan de Philibert De l’Orme est réalisé entre 1556 et 1576. Les deux femmes continuent l'extension des jardins en terrasses. Le château vit alors une grande période de faste.
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