Georges-Frédéric Roskopf
Pour des raisons historiques et sociologiques, cette vitrine représente une étape importante. Elle est consacrée à un horloger d’origine allemande, Georges-Frédéric Roskopf, qui s’était installé dans la région de La Chaux-de-Fonds au 19e siècle.
Il vous soumet ici sa «montre du prolétaire» ou «montre du pauvre». Vous en voyez deux exemplaires sur la gauche, et elle est décrite sur le schéma de droite. Roskopf veut vendre une montre simplifiée, bon marché. Ce sont des qualités qui vous rappellent quelque chose: la «Swatch», sans doute. Simplifiée, bon marché, populaire.
Roskopf peut donc, à juste titre, être considéré comme le «père philosophique» de la «Swatch». Il veut que tout le monde puisse s’offrir une montre – et il compte bien que sa géniale idée lui permette, par la même occasion, de faire fortune. Dans la lettre de couleur bleue écrite de sa main, vous pouvez lire le message qu’il adresse à son banquier, pour accompagner une «montre du prolétaire» qu’il lui offre avec empressement.
Le malheur de Roskopf est qu’il a trop d’avance sur son temps. Sa montre bon marché n’aura aucun succès. Au 19e siècle, les horlogers travaillent pour une clientèle riche et puissante, ils sont trop fiers de leur métier pour porter une montre «au rabais».
Roskopf n’a pas pensé à faire protéger son mouvement simplifié. Son entreprise a disparu. Mais son nom est resté, synonyme d’un produit courant, robuste, et bon marché: la montre Roskopf.
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