Jardin public et Voie Romaine
Le Jardin public
C'est en 1791 que la commune de Vienne acquit, grâce à une souscription des habitants, un clos de vignes qui avait appartenu au monastère de Saint-Pierre depuis le Xe siècle. Elle le transforma en une vaste esplanaden le Champs-de-Mars, qui, voisin de la caserne de cavalerie, pouvait servir aux exercies militaires. C'est ici que se déroulèrent les grandes fêtes et cortèges révolutionnaires : par exemple, le 21 novembre 1793, la fête de la Liberté où furent conçus de grandioses décors éphémères. Tout au log du XIX siècle le Champs-de-Mars était le cadre habituel des manifestations publiques viennoises : revues militaires, fêtes patriotiques, banquets réjouissances populaires. Il fallut encore quelques années pour engager la transformation d'une partie du Champ-de-Mars en jardin public (1893).
La création du jardin public, en 1895-1897, répondait aux voeux de la population viennoise qui ne disposait pas encore de lieu de détente et promenade familiale. Pièces d'eau, massifs floraux s'associent avec quelques espaces originales (arbre de Judée, cèdres de l'Atlas, tilleul de Hollande, cyprès chauve, noyer d'Amérique, hêtre pourpre, arbre aux 40 écus.
En forme de trapèze et clos de grilles le jardin de ville offre aujourd'hui une végétation arborescente aux essences variées. De nombreux massifs d'arbustes, de buis taillés, guident les allées. Des massifs de plantes fleuries animent les pelouses Deux bassins délivrent des eaux calmes agrémentées de rocailles cascades. Les éléments d'une voirie romaine sont mis en valeur alors que des vestiges de colonnes, chapiteaux et sculptures ponctuent ce parc.
La voie romaine
L'aménagement paysager du jardin public mit au jour une voie romaine dallée de blocs en granit. Cette rue conduisait aux annexes nord des grands entrepôts qui furent construits sur les berges du Rhône au Ier siècle. Une borne routière (militaire) est dressée sur le bord de la rue; elle avait été érigée sur une autre voie au temps de l'empereur romain Constantin (début du IVème siècle). On a aussi replacé dans le jardin un lion en pierre monté par un jeune homme; il provient du monastère Saint-Pierre. D'après une curieuse et ancienne légende, cette sculpture, comme les deux autres lions qui sont conservés sous le clocher-porche de l'église abbatiale, aurait été transportée miraculeusement de Rome à Vienne, à la fin du VIème siècle. Ces trois monuments avaient servi de lanternes des morts, pour éclairer le cimetière de l'abbaye
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