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Filippo Lippi et Lucrezia Buti
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Exposé à Paris, au Salon de 1824, ce tableau assura d'emblée la célébrité de Paul Delaroche. Le goût romantique pour l'Histoire et les efforts officiels en vue d'un renouveau catholique poussait le jeune peintre à choisir surtout des sujets historiques ou religieux ; il représente ici un épisode romanesque de la vie du peintre italien de la Renaissance, Filippo Lippi ; chargé de peindre une madone pour un couvent près de Florence, il s'éprit d'une des religieuses, la belle Lucrezia Buti, la prit comme modèle et parvint à la séduire. L'exactitude historique aurait exigé de peindre Lippi tel qu'il était, un moine de cinquante ans ; mais Delaroche a gommé le scandale de cette passion en figurant le désir d'un jeune homme amoureux et le trouble sentimental de Lucrezia. Pour chacun, l'expression du visage se double d'un geste éloquent : le mouvement pressant du genou, et le relâchement de la main d'où va glisser le chapelet. La jeunesse des héros rendant leur faute plus excusable, Delaroche peint simplement une histoire d'amour en marge de l'histoire de l'art.
Quand l'histoire de l'art inspire les artistes : Le tableau de Paul Delaroche s'inscrit dans la série des oeuvres du XIXe siècle qui représentent des épisodes importants de la vie de peintres illustres : L'Enfance de Giotto, de Henri Forestier – exposé sur la mur situé à votre gauche - dépeint la scène où le jeune Giotto prouve son talent au peintre Cimabue qui va le prendre dans son atelier.
Les peintre du XIXe siècle rendent ainsi hommage à leurs grands devanciers, en les représentant au travail (ou comme ici distraits de leur travail), avec leurs amis et disciples, ou sur leur lit de mort.
Jeanne Magnin : « Le Quattrocento traduit en style troubadour, romancé, non pas romantique. L'oeuvre s manifeste essentiellement juvénile par sa fraîcheur naïve, où les effusions du sentiment intéressent l'artiste bien plus que le beau métier, malgré le soin méticuleux qu'il a pris du traitement lisse et blaireauté. Ce tableau, exécuté par M. Demazure de Bergues, fut un des succès du Salon de 1824. Delaroche avait eu pour modèle un camarade de l'atelier de Gros, le peintre d'histoire Roger (1797 ou 1800 – 1880), que son poli physique prédestinait évidemment à figurer dans une histoire d'amour.»
Quand l'histoire de l'art inspire les artistes : Le tableau de Paul Delaroche s'inscrit dans la série des oeuvres du XIXe siècle qui représentent des épisodes importants de la vie de peintres illustres : L'Enfance de Giotto, de Henri Forestier – exposé sur la mur situé à votre gauche - dépeint la scène où le jeune Giotto prouve son talent au peintre Cimabue qui va le prendre dans son atelier.
Les peintre du XIXe siècle rendent ainsi hommage à leurs grands devanciers, en les représentant au travail (ou comme ici distraits de leur travail), avec leurs amis et disciples, ou sur leur lit de mort.
Jeanne Magnin : « Le Quattrocento traduit en style troubadour, romancé, non pas romantique. L'oeuvre s manifeste essentiellement juvénile par sa fraîcheur naïve, où les effusions du sentiment intéressent l'artiste bien plus que le beau métier, malgré le soin méticuleux qu'il a pris du traitement lisse et blaireauté. Ce tableau, exécuté par M. Demazure de Bergues, fut un des succès du Salon de 1824. Delaroche avait eu pour modèle un camarade de l'atelier de Gros, le peintre d'histoire Roger (1797 ou 1800 – 1880), que son poli physique prédestinait évidemment à figurer dans une histoire d'amour.»
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